Imaginez commander un burger au Tesla Diner, le futur café rétro high-tech bientôt ouvert à Los Angeles. Pendant que votre Model Y recharge, vous pourrez regarder un film dans un drive-in ambiance années 50.
Folie ? Non, Elon Musk est simplement… « dans le tur-fu ». Véhicules autonomes, humanoïdes Tesla Bot, IA maison, tunnels sous-terrain avec The Boring Company – tout s’accélère.
Mais alors, au-delà du spectacle et des tweets grandiloquents , faut-il posséder l’action Tesla dans son portefeuille ?
Tesla Dividende : un sujet qui fâche
Commençons par ce que Tesla ne fait pas : verser un dividende. Depuis son introduction en Bourse en 2010, TSLA n’a jamais distribué de dividendes. Pourquoi ? Parce que chaque dollar est réinjecté dans la croissance explosive de l’entreprise : nouvelles usines, batteries, robotaxis, et IA. Elon Musk a clairement indiqué que cela ne changera pas à court terme.
👉 Donc si vous cherchez des revenus passifs réguliers, Tesla n’est pas une action « dividende friendly ».
Mais alors… pourquoi l’avoir en portefeuille ?
Parce que Tesla, ce n’est pas seulement une entreprise automobile. C’est :
- Une boîte tech d’avant-garde qui développe ses propres puces IA,
- Un acteur énergétique majeur via Tesla Energy et les Megapacks,
- Un pionnier en robotique, logiciels, et automatisation.
Et surtout, Tesla génère du cash, même en investissant lourdement. Son free cash-flow reste solide, preuve d’une rentabilité réelle et durable.
Et si je veux des revenus avec Tesla quand même
Bonne nouvelle : vous pouvez obtenir du rendement sans que TSLA verse de dividende directement :
- En utilisant des stratégies d’options (covered calls),
- En investissant dans des ETFs comme TSLY (YieldMax), qui génèrent des revenus à partir de Tesla via des options.
Qu’en est-il de l’historique du cours de l’action Tesla ?
Avant de claquer ton PEL dans une action Tesla, faut que tu comprennes l’histoire derrière le mythe. Tesla Motors a été fondée en 2003 par Martin Eberhard et Marc Tarpenning, mais c’est Elon Musk — arrivé dès le début comme investisseur principal — qui en a fait ce que c’est aujourd’hui : une machine à rêves (et à controverses).
L’introduction en Bourse (IPO) a eu lieu le 29 juin 2010, au prix de 17 dollars l’action. Devine quoi ? En 2021, l’action a dépassé les 1 200 $ (avant split), multipliée par plus de 70 en une décennie. Du délire.
Mais ce n’est pas que de la hype. Tesla a affiché son premier bénéfice annuel en 2020, avec 721 millions de dollars de profits après des années dans le rouge. En 2022, on est monté à 12,6 milliards $ de bénéfices nets, sur 81,5 milliards $ de chiffre d’affaires. Solide.
Puis 2023, légère baisse de régime : le marché a saturé, les marges se sont effondrées, et l’action Tesla a corrigé de plus de 50 % depuis ses sommets de 2021. Elon a baissé les prix pour garder sa part de marché, ce qui a grignoté la rentabilité. En 2024, Tesla a encore souffert : concurrence chinoise, retards sur les modèles, hype AI qui l’a mise dans un flou stratégique.
Mais malgré ça, Tesla reste une boîte avec plus de 700 milliards $ de capitalisation, toujours capable d’enflammer les foules. Tu veux investir ? Ok. Mais fais pas ça les yeux fermés.
C’est pas une action, c’est un rodéo. Et le mec derrière, Elon Musk, c’est pas un autiste qui peut sauter du coq à l’âne sans vergogne.
❌ Les Risques de l’action Tesla
1. Une valorisation qui frôle le délire
Même après les chutes, Tesla se paye comme une boîte de software. PER (Price/Earnings) à plus de 60 fin 2024, alors que la croissance ralentit. T’achètes du rêve, pas des dividendes.
2. Elon Musk : atout ou bombe à retardement ?
Un tweet mal placé, une provocation, une promesse non tenue… et l’action dévisse. Le gars est imprévisible. Tesla = Musk. Et ça, c’est à double tranchant.
3. Une guerre des prix mondiale
Les constructeurs chinois (BYD en tête) arrivent en force, avec des modèles bons, beaux, pas chers. La société a dû baisser ses prix de 20 à 30 % dans certains pays pour rester compétitive. Ça ronge les marges.
4. Des ventes en perte de vitesse
En 2024, l’action Tesla a connu ses premiers trimestres de baisse de livraisons depuis des années. Le marché commence à saturer, surtout en Europe et aux États-Unis.
5. Zéro dividende, zéro filet
Tesla ne verse aucun dividende. Si l’action chute, t’as rien pour te rattraper. C’est du 100 % croissance. Si la hype retombe, t’as juste… une action chère.
Si tu cherches a vivre de tes dividendes, dans ce cas, regarde mon article, ca va t’aider : » Comment vivre de ses dividendes« .
Alors, faut-il acheter l’action Tesla ?
✅ Oui, si vous croyez en la vision à long terme, en l’innovation de rupture, et que vous pouvez tolérer la volatilité.
❌ Non, n’achetez-pas l’action Tesla si vous privilégiez la stabilité, les dividendes réguliers, et un profil plus défensif. Si vous êtes plutôt dans ce cas, alors, je vous dirai de vous tourner vers des actions comme Realty Income, par exemple.
Conclusion
Tesla ne coche pas toutes les cases classiques de l’investisseur conservateur – pas de dividende, valorisation élevée, risques multiples. Mais elle offre un potentiel unique, porté par un visionnaire qui transforme chaque secteur qu’il touche.
Alors, faut-il l’action Tesla dans son portefeuille ? Si vous avez l’audace d’Elon Musk dans votre ADN… probablement oui.
SI vous cherchez ou le faire : voici un lien qui peut vous aider Bux.
