Je n’investis plus dans les cryptos et pourtant il y a encore deux ans, j’étais comme vous : fasciné par ce monde.
Un monde où ‘argent semble couler à flot. Comme vous, j’en ai lu des histoires de clochards devenus riches du jour en lendemain. Les cryptos, c’était la ruée vers l’or numérique. Les promesses, les gains, les nuits à scruter les chandelles sur TradingView, les “alpha” lâchés sur Twitter, les influenceurs millionnaires à 22 ans… tout ça me faisait vibrer.
« J’ai gagné beaucoup d’argent avec les cryptos. J’en ai aussi perdu. Mais surtout, j’ai compris que c’était finit. »
Bah, oui, moi aussi, j’ ‘étais influençable et faible quelque part. J’ai fais énormément d‘erreurs cryptos et j’ai perdu autant que j’ai gagné.
Mais aujourd’hui, j’ai tourné la page. Définitivement.
Je n’investis plus un centime dans les cryptos. Et je vais vous expliquer pourquoi.
La fin de l’euphorie : SBF, le crash, la révélation
Le point de rupture, pour moi, c’est FTX. Clairement.
Quand Sam Bankman-Fried est tombé, c’est tout un château de cartes qui s’est effondré. On parlait d’un génie, d’un bienfaiteur, d’un philanthrope putain. Résultat ? Une fraude digne d’un roman de gare. Des milliards évaporés. Des gens ruinés. Des rêves brisés.
Et ça m’a frappé : ce n’était pas un accident. C’était tout le système.
FTX n’était pas un cas isolé. C’était le miroir grossissant de tout ce qu’est devenu le monde crypto : un carnaval de promesses marketing, de projets sans fondation, de clones de clones, dopés aux tweets et aux manipulations.
Je suis bien content d’avoir quitté ce monde de clown car je n’investis plus dans les cryptos.
J’ai du bitcoin et j’y tiens
Aujourd’hui, je n’ai gardé que deux choses : du Bitcoin dans ma ledger et une bonne somme en stablecoins qui sont investis d’ailleurs.
Le reste, j’ai dégagé. J’ai compris que 99 % des cryptos, c’est du vent bien emballé. Des promesses fumeuses, des tokens créés pour enrichir quelques mecs malins pendant que le petit investisseur, lui, sert de liquidité. Le Bitcoin, au moins, c’est clair : c’est pas là pour faire des câlins, c’est un actif dur, indépendant, inaltérable.
Quant aux stablecoins, ils me servent juste de réserve liquide, un outil temporaire, un cote pratique dans ma vie d’expat. Le reste ? Poubelle.
Une arène dominée par les réseaux sociaux
Soyons lucides.
La majorité des “investisseurs” crypto ne sont pas des investisseurs. Ce sont des joueurs. Des parieurs. Des suiveurs de trend. Ils ne lisent pas de bilans. Ils ne cherchent pas de valeur. Ils “ape” dans le coin du moment parce qu’un mec sur TikTok leur a dit que c’était “the next 100x”.
La valeur réelle ? L’utilité ? Le business model ? Personne ne s’en soucie.
Ce qui compte, c’est d’acheter avant la “pump” et de vendre avant la “dump”.
Et qui profite vraiment de ce jeu ?
Ce ne sont pas les petits porteurs. Ce sont les influenceurs, les insiders, les créateurs de tokens. Ceux qui ont déjà une fortune à Dubai et qui vivent de votre naïveté. Je repense à tous ces formateurs en trading qui ne savent pas ce que sont les bases de la bourse. Vous jouez à nourrir leur lifestyle, pendant qu’eux vous balancent des “Just HODL bro 💎🙌”.
Non merci. Pas pour moi.
Je ne veux plus financer des mirages
J’ai compris un truc fondamental : la majorité des projets cryptos n’ont aucune raison d’exister.
Ils ne résolvent rien. Ils ne créent rien.
Ils promettent un monde meilleur… en émettant un token de plus, inutile, dont le seul but est de prendre de la valeur artificiellement pour que les premiers acheteurs puissent encaisser.
Ce n’est pas de l’investissement. C’est du ponzi 2.0 déguisé en innovation.
Aujourd’hui, je préfère investir dans du solide
Je n’ai pas perdu foi dans l’investissement.
J’ai perdu foi dans le bruit.
Aujourd’hui, je place mon argent dans l’immobilier. Dans des actifs tangibles. Des actions ou des appartements que je peux voir, toucher, louer. Des murs qui protègent, qui rapportent, et qui prennent de la valeur sans faire le clown sur Twitter.
Je préfère mettre 100 000 € dans une maison bien placée que dans un token “révolutionnaire” dont je ne comprends ni le code ni le but.
Pourquoi ? Parce que l’immobilier, c’est du réel. Les actions, c’est du concret. Ce qui me rassure,
Parce que demain, même si Instagram ferme, même si Elon Musk supprime X, l’action Tesla ne va pas disparaitre. mon locataire continuera à me verser son loyer.
Et ça, c’est la vraie indépendance.
Est-ce que je regrette les cryptos ? Non.
Elles m’ont appris beaucoup de choses :
- La puissance de l’effet réseau.
- L’importance de la psychologie de marché.
- La vitesse à laquelle une illusion peut devenir virale.
- À quel point les gens sont des suiveurs et qu’ils aiment avoir des gourous.
Mais maintenant, j’avance autrement.
Je ne cherche plus les coups rapides. Je construis. Lentement. Solidement. Avec des rendements clairs, prévisibles, et alignés avec mes objectifs : liberté, sécurité, impact.
Je n’investis plus dans les cryptos et j’ai retrouve la paix
Les cryptos, c’était une phase. Une bulle d’apprentissage.
Mais aujourd’hui, je suis sorti du jeu. Parce que je refuse d’être le carburant des gourous. Parce que je refuse de jouer avec mon avenir. C’est aussi et surtout pour ça que je n’investis plus dans les cryptos.
Et surtout, parce que je crois qu’on peut devenir riche sans spéculer.
En investissant intelligemment, patiemment, sur des actifs concrets.
Et ça, aucun token ne me le donnera. C’est pour ça que je n’investis plus dans les cryptos et que je m’en porte mieux.
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