Avantages, pièges, chiffres et vérités cash
« Tu fais de l’argent ? Alors file à Dubaï. »
Cette phrase, je l’ai entendue une centaine de fois. De la bouche de jeunes entrepreneurs, de traders en crypto, de créateurs de contenu qui viennent à peine de gagner leurs premiers 20K, comme de vieux briscards du business en ligne qui n’en peuvent plus du fisc français.
L’expatriation est très recherchée aujourd’hui., Mais est-ce vraiment une si bonne idée de s’expatrier à Dubaï ?
Est-ce que Dubaï, cet eldorado fiscal vanté à chaque coin de feed Instagram, est réellement LE bon plan quand tu commences à générer de gros revenus ?
Spoiler : pas toujours. Et, ça dépend pour qui surtout.
Je vais te dire ce que j’en pense. Sans paillettes. Sans discours bullshit. Juste les faits, les chiffres, et le retour d’expérience brut. Parce qu’avant de sauter dans un avion, tu dois savoir pourquoi tant de gens y vont, ce qu’ils y trouvent, ce qu’ils fuient… et à quel prix.
1. Pourquoi autant d’européens partent à Dubaï ?
En 2023, on estimait à plus de 30 000 le nombre de Français vivant aux Émirats arabes unis, dont la majorité à Dubaï. Et ce chiffre est en constante augmentation depuis 10 ans.
Les raisons officielles ?
- 0% d’impôt sur le revenu
- Pas d’impôt sur les plus-values ni sur les dividendes
- Aucune taxe sur la fortune
- Un environnement très business-friendly : tu peux créer une société en 24h, 100% en ligne, sans paperasse inutile.
- Un visa résident de 2 à 10 ans, renouvelable, sans avoir besoin de travailler pour quelqu’un d’autre.
Ajoute à cela :
- Soleil toute l’année. C’est pas rien, hein.
- Aéroports ultra connectés. Tu peux aller en Asie, Afrique, Europe très facilement.
- Vie de luxe accessible (si tu veux bien jouer le jeu)
- Pas de grèves ni d’instabilité politique
Tu comprends pourquoi un entrepreneur en ligne ou un investisseur mobile se pose sérieusement la question. S’expatrier à Dubaï peut sembler être le paradis des gens qui veulent une belle vie.
L’écosystème à Dubaï peut te pousser à glow-up
Y’a un truc qu’on dit rarement, mais qui est réel : l’environnement façonne ton niveau d’exigence.
Et s’expatrier à Dubaï , cela revient à rejoindre un environnement de haut niveau.
Ici, tout va vite, tout est propre, carré, stylé.
Tu vois des gens bien sapés à 8h du matin, des salles de sport ouvertes 24h/24, des mecs qui parlent business au Starbucks à côté de types qui gèrent des boîtes à 8 chiffres. Pas de temps pour le drama ni la médiocrité. Tu pourra pas être la victime que tu as toujours été dans ton village en France.
Tu veux traîner en claquettes ? Tu vas vite te sentir à côté de la plaque.
Tu veux rester flou, pas focus, pas clair sur ton business ? Dubaï va te renvoyer ça en pleine face. Ici, tu up ta game ou tu repars.
Moi, j’ai vu des gars arriver un peu paumés… et six mois plus tard, ils géraient une équipe, faisaient du sport tous les jours, lisaient des bouquins sur la fiscalité et signaient des deals à 5 chiffres. Pourquoi ? Parce qu’ici, tu te confrontes à l’excellence en permanence. Et ça t’élève – si t’es prêt à jouer le jeu.
Mais attention : c’est aussi une ville où tu peux facilement te perdre dans le bling. J’en parle dans les inconvénients. Si tu n’es pas prêt a flow-up, tu peux tout l’inverse et crouler sous les erreurs et tomber dans des addictions.
2. Les avantages fiscaux à s’expatrier à Dubaï
Tu fais 150 000 € par an avec ton business ?
Tu vends des formations, tu gères un e-commerce ou tu trades des cryptos ?
En France, tu paies l’URSSAF, l’impôt sur le revenu, la CSG-CRDS… tu peux facilement perdre 45 à 55% de ton résultat net.
À Dubaï ? 0%.
Exemple concret :
Tu gagnes 250 000 € en France de chiffre d’affaires = il te reste ~120 000 € après impôts.
À Dubaï, il te reste… 250 000 €.
À partir de 100 000 € de revenus annuels, s’expatrier devient mathématiquement intéressant sur le plan fiscal.
Et ce n’est pas que l’impôt sur le revenu : il n’y a pas non plus de taxes sur les dividendes, ni de prélèvements sociaux. Tu veux te verser 10 000 €/mois en dividendes ? Va-y. Personne ne viendra sonner à ta porte. En France, tu pourrais bien jouer la carte de la frugalité.
Beaucoup de personnes comme moi qui vivent de leurs dividendes aiment les pays comme ça.
3. Oui mais… les limites cachées
Voilà le revers de la médaille.
➤ 1. Le coût de la vie
Dubaï n’est PAS une ville bon marché.
Tu veux vivre dans un logement correct ? Compte entre 2 000 et 4 000 €/mois minimum.
Une école internationale pour ton gamin ? 20 à 30 000 € par an.
Et la santé ? Tout est privé. Il te faudra une bonne assurance.
Donc, oui, tu paies 0% d’impôts.
Mais tu dois sortir 5 000 à 10 000 €/mois pour vivre correctement.
Donc, au final, si on reprend mon cas concret du mec qui économise 130 000 d’euros d’impôts devra finalement les sortir pour payer son nouveau lifestyle.
➤ 2. Une vie pas si “libre” que ça
Tu n’as pas la nationalité. Jamais. Tu es toléré.
Tu ne peux pas t’exprimer librement sur la politique ou la religion.
Tu ne peux pas manifester. Tu n’as pas de retraite. Tu ne votes pas.
Tu es un résident de passage. Un espèce de touriste long terme.
➤ 3. Le visa n’est pas automatique
Tu dois créer une entreprise locale, dans une free zone, avec des frais annuels.
Tu dois louer une adresse, déclarer tes revenus à un moment donné (depuis 2023), et respecter certaines obligations comptables.
Bon, tu me diras, tout peut tereno délégue et tu peux gérer facilement avec une entreprise dont c’est le métier est l’expatriation à Dubaï.
➤ 4. Le risque d’expatriation ratée
Certains y vont trop vite. Ils arrivent, ils dépriment. Isolement. Chaleur étouffante.
Pas de réseau. Vie superficielle.
25% des expatriés quittent Dubaï dans les 2 premières années.
Pourquoi? Parce qu’ils n’étaient pas prêts. Parce que cela ne leur convenait pas. Ce n’est pas le goût de tout le monde tout simplement.
Les building neufs, les restaurants sans âmes, les appartements témoins, les gens superficiels, tout ça, ça peut te dérouter.
4. Faut-il être riche pour s’expatrier à Dubaï ?
Pas forcément riche, mais il faut avoir une stratégie claire.
Voici un seuil que je recommande :
💡 À partir de 100 000 € de revenus nets par an, Dubaï peut valoir le coup.
En dessous, les frais fixes peuvent trop grignoter tes bénéfices. Si c’est pour s’expatrier avec moins, c’est clairement pas recommande.
La frustration sera à son comble alors qu’il existe d’autres paradis fiscaux tout aussi sympa.
Et surtout, ce n’est pas une destination pour “fuir” la France :
c’est une base stratégique pour ceux qui veulent scaler leur business sans plafond fiscal.
5. Comment faire pour s’expatrier à Dubaï ?
Pour ceux qui sont décidés à s’expatrier à Dubaï, voici les étapes à suivre :
✅ 1. Crée une société dans une Free Zone
Par exemple : DMCC, IFZA, Shams, Meydan…
Tu peux le faire avec des sociétés spécialisés comme Consultzone, Decisive Zone, ou Business Setup, par exemple.

Coût : entre 3 000 et 7 000 € selon les options (licence, visa, adresse, etc.).
✅ 2. Ouvre un compte bancaire local (RAKBANK, Emirates NBD…)
Bon, ça, c’est assez simple mais n’oublie pas que tu peux aussi garder tes comptes bancaires dans ton pays d’origine. Quand on veut s’expatrier à Dubaï, on peut aussi (et c’est même recommande) avoir des Neo-banques pour encore plus de flexibilité comme N26, Revolut et Wise par exemple.
✅ 3. Prends un logement pour valider ta résidence
Airbnb ne suffit pas. Il faut un contrat DEWA (eau/électricité à ton nom).
✅ 4. Résilie correctement ta résidence fiscale en France
Sinon, le fisc peut te poursuivre jusqu’à 3 ans après ton départ.
6. Ce que personne ne te dit sur la nouvelle vie à Dubaï
❌ Ce n’est pas un paradis pour tout le monde
Oui, tu verras des Ferrari et des piscines sur des magnifiques rooftop.
Mais aussi des gens en burn-out, des clochards qui se la jouent millionnaires, des couples qui explosent, des solitudes masquées par des filtres Insta.
S’expatrier à Dubaï peut vite se transformer en cauchemars.
❌ Tu restes fragile
Tu n’as pas de sécurité sociale. Pas de chômage. Pas de retraite.
Tu es un entrepreneur nomade, libre… mais seul.
❌ Le confort tue parfois la croissance
Quand tu gagnes beaucoup sans impôt, tu peux t’endormir.
La faim disparaît.
Et parfois, tu t’éteins doucement, dans le marbre blanc de ton appart 5 étoiles.
S’expatrier à Dubaï peut vite te rappeler que tu reste un animal social.
7. Mon avis de vieux loup
Tu veux mon avis ?
C’est bien de s’expatrier à Dubaï si tu es prêt. Pas juste si tu es énervé.
Pars si :
- Tu gagnes déjà bien ta vie
- Tu veux scaler ton business
- Tu as un projet clair et de l’autonomie
- Tu es prêt à vivre à l’étranger pour de vrai
Ne pars pas si :
- Tu veux juste fuir les impôts
- Tu espères que ta vie va devenir magique
- Tu comptes revenir au bout de 3 mois
S’expatrier à Dubaï, c’est pour atteindre une zone de performance. Pas un refuge. Pas un Eldorado magique.
Il y a encore d’autres possibilités que tu peux envisager comme l’expatriation en Asie ou même choisir de s’expatrier en Afrique pour les plus téméraires.
En résumé
Critère | France | Dubaï |
---|---|---|
Impôt sur le revenu | 30-45% | 0% |
Impôt sur dividendes | 30% | 0% |
Coût de la vie | Modéré | Élevé |
Sécurité sociale | Oui | Non |
Vie sociale | Forte | Variable |
Liberté d’expression | Haute | Faible |
Création entreprise | Complexe | Ultra simple |
Conclusion : s’expatrier à Dubaï est un levier, pas une fin en soi
S’expatrier à Dubaï n’est pas une échappatoire. C’est un changement de vie.
Si tu es en phase de croissance, que tu veux protéger ton capital, optimiser ton business, et que tu acceptes d’être en terre étrangère, alors oui : Dubaï peut être ton tremplin.
Mais si tu n’es pas encore stable, si tu es fragile, si tu veux juste “payer moins d’impôts”, alors travaille d’abord ta base. Construis-toi une vraie liberté, puis choisis ton exil.
Parce que partir sans vision, c’est juste changer de prison.
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❓FAQ – S’expatrier à Dubaï quand on fait de l’argent
🔹 Faut-il un revenu minimum pour s’expatrier à Dubaï ?
Il n’y a pas de seuil officiel, mais pour couvrir les frais de société, logement et visa, il est recommandé de générer au moins 100 000 € par an. S’expatrier à Dubaï ne coûte pas cher mais y vivre si.
🔹 Est-ce légal de quitter la France pour payer moins d’impôts ?
Oui, à condition de rompre correctement sa résidence fiscale (durée de présence, foyer, centre d’intérêts économiques) et ne pas frauder. Il est possible d’être en règle tout en optimisant légalement.
🔹 Combien coûte la création d’une société à Dubaï ?
S’expatrier à Dubaï va coûter entre 3 000 € et 7 000 € selon la free zone choisie, les options (visa, adresse pro, assistance), et les services inclus.
🔹 Peut-on y vivre sans parler arabe ?
Oui. L’anglais est la langue dominante dans le monde pro, administratif et social. L’arabe n’est pas nécessaire au quotidien.
🔹 Et si je veux revenir en France ?
C’est possible, mais attention : le fisc peut considérer que vous êtes resté résident fiscal français si la rupture n’a pas été bien faite. Pense aussi à la réintégration fiscale et administrative.
🔹 Dubaï est-il le seul paradis fiscal ?
Non. Il existe d’autres destinations intéressantes comme :
– S’expatrier à Malte
– Portugal (RNH)
– Île Maurice
– Estonie (e-residency)
Mais Dubaï est la plus rapide et radicale sur le plan fiscal pour les entrepreneurs en ligne. Puis, de nombreux influenceurs et personnes importantes et fortunes y vivent. L’écosystème business est alors très puissant.